L’ABS : analyse des besoins sociaux- une « photo » de Rueil

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Tribune
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

I Evolution de la population

Distinguer solde naturel : ex. plus de naissances que de décès, -> vieillissement de la population

De solde migratoire : différence entre arrivants à Rueil et partants de Rueil

78.150 habitants– les 1960s : 50.000- les 80s : solde migratoire négatif -la population augmente, puis reste stable- la ville perd de nouveau des habitants depuis 2014.

On constate un renouvellement permanent de la population surtout des 30/40 ans avec enfants. Le solde migratoire est en train d’augmenter : ceci est dû aux constructions nouvelles.

II Comment s’inscrire dans un territoire 

1) Le logement : un profil « familial »

33.000 ménages– 11500 personnes seules : 1 logement/3 occupé par personne seule (= norme nationale)- 43% (> moyenne nationale) = 9.800 familles avec enfants et 7150 familles sans enfants (en diminution)- dans les 43%, 1 famille /4 soit 2500 = monoparentale- ces familles ont de plus fortes capacités à rester sur le territoire communal qu’à Neuilly par ex. Forte progression de ce type de famille, suite à séparation du couple : +230- la monoparentalité concerne surtout des familles avec ados ou jeunes adultes, dont une grosse proportion vit avec l’un des 2 parents- difficulté à fournir des garanties pour le logement de l’enfant.

Question : comment adapter les services à ce type de famille ?

Nombre de personnes /logement : 10 L = 16 adultes +7 enfants. ¼ des >60 ans ont des « grands enfants » à la maison.

Evolution du parcours résidentiel : on perd environ 100 enfants par génération : moins d’enfants grandissent sur la commune du fait des déménagements, d’où baisse des effectifs scolaires . Peu d’installations « directes » : on commence par s’installer là où le logement est abordable.

Taille moyenne des logements : toujours plus grande pour des ménages toujours plus restreints- 6 L de 3pièces/10 occupés par une personne seule, donc sous-peuplement surtout chez les propriétaires.

Surpeuplement : 11%, surtout des locataires.

Question : problème de la tension sur le marché du logement. Peu de grands logements en location, y compris sociale.

Loyer = 30% du budget-> choix de l’achat du logement

2) L’emploi

– 69.900 emplois- 36.800 actifs dont 25.800 travaillent hors Rueil- 8700 enfants vivent avec parents en activité : forte densité d’actifs dans les ménages car il faut des moyens pour vivre à RM. Jeunes adultes :18-24 ans- 70% vivent au foyer, scotchés au « rocher parental »- 1300 relativement autonomes, mais c’est une situation transitoire-Activité professionnelle : alternance, CDD, chômage (450) et ‘étudiants » (1800)- sur 100 Jeunes : 43 inactifs (28 en moyenne nationale) : ce sont des Jeunes en formation (étudiants…)-24 occupent un emploi stable (28 en moy.nat.) et 11 sont au chômage (18 en moy.nat).

Déscolarisation précoce : 1 sur 25 (3 sur 25 en moy.nat)- Sur les 5200 jeunes, 2400 ont quitté la ville.

3) les personnes âgées (PA)

6000 et bientôt 7.500- 5.300 vivent en appartement- majorité de propriétaires, vivant dans de grands appartements -> logements sous-occupés- anticipent mal les besoins futurs.

Question : quid du « logement/2 générations ?

III Le niveau de vie

1) Les classes moyennes

Revenu médian à RM :2500 euros (1700 en moy.nat)- 10% à 1500 euros.

Classes moy. : 35% (50% en moy.nat)- Classe aisée : 50%- Donc niveau de vie supérieur à la moyenne.

Les tranches du quotient familial : tranche1 : 400 habitants ; 30% sont dans les tranches médianes au niveau national- à Rueil : 50 % de la population touchent entre 1600 et 3500 euros, du simple au double, donc une grande amplitude, QF entre753 et 2700- tranches majoritaires en tarifs scolaires = T4, 5 et 6

Bas revenus : 3,5% (= moy.nat)

Question : problème des aides sociales et de l’effet de seuil- il faut un revenu un peu plus élevé à RM pour être classé « classe moyenne. Cela coûte plus cher de vivre à RM ».

Si, au lieu d’appliquer les normes nationales à RM, on faisait l’inverse, on aurait 18% de pauvres à Rueil- car au niveau national, un couple d’instituteurs est en « classe moyenne supérieure » et classe aisée = 3600 euros/p- équivalent de 3500 euros en province = 6000 à Rueil.

2) Les quartiers

Jonchère-Malmaison : 83% de « hauts revenus »- Mazurières : 1/3 en « hauts revenus » selon la norme nationale.

Un enfant sur 10 vit en-dessous du seuil de pauvreté vs 7% de taux de pauvreté. Davantage de locataires dans le parc social.

CL : Il fait bon vivre à Rueil… si on a de l’argent !

Laisser un commentaire