Le Monde politique d’après


Les prochains mois

La pandémie du Coronavirus est loin d’être terminée. On peut s’attendre pour des semaines, des mois, à une circulation importante du virus. En cet automne on craint une seconde vague qui a déjà montré ses prémices. Beaucoup de contaminations mais apparemment un taux de létalité en baisse

Les conséquences économiques de la crise sont très sévères. Le taux de chômage explose. Les déficits s’aggravent. Le monde d’après sera-t-il très différent du monde d’avant ? Possible mais pas forcément probable.

Quelles conséquences sur la vie politique en France et dans le monde ? Dans le monde on ne peut que s’inquiéter de la montée en puissance de dirigeants autoritaires et populistes qui créent de fortes tensions sur la planète. L’affaiblissement de l’ONU dont témoigne le 75 ème anniversaire « célébré » en visio conférence, est préoccupant. Sans vouloir verser dans un pessimisme excessif souvenons nous que la disparition de la Société des Nations a été un prélude à la Seconde Guerre Mondiale

En France la situation est complexe. La gauche représente une alternative à la politique économique droitière d’Emmanuel Macron mais les dissensions restent importantes. Pour reprendre l’expression de Laurent Joffrin, il y a trois gauches : la gauche écologiste, la gauche radicale et la gauche réformiste que nous incarnons.

Olivier Faure milite pour un rassemblement. Il est clair que si nous allons séparément aux élections nous n’avons aucune chance d’être élus. Mais EELV aussi bien que LFI semblent bien décidés à avoir leurs propres candidats aux prochaines élections. Pire, comme l’explique Jean Pierre Jallade dans une autre tribune deux candidatures écologistes sont possibles, l’une partisane d’une croissance sobre, l’autre de la décroissance

Cette volonté d’Olivier Faure de rechercher une forme d’union me paraît la seule solution si nous voulons éviter une élimination de tous les candidats de gauche au premier tour de la prochaine présidentielle. Mais comme je l’ai indiqué cette union paraît encore lointaine.

Nous devons, en tant que PS, retrouver un « corpus » d’idées qui répondent aux préoccupations de la population française et qui permette de retrouver une politique étrangère cohérente. La France n’est plus une très grande puissance mais sa voix est encore écoutée, son rôle en Afrique et dans la Méditerranée reste très important et bien entendu nous devons renforcer l’Europe.

Vaste programme

Jean-Pierre Favennec – 27/09/20

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