Pendant ces 6 années de mandat, nous sommes régulièrement intervenus en Conseil Municipal pour proposer des alternatives à la politique de la Majorité plus conformes au souci du bien commun et de la qualité de vie pour tous.
Dépenser mieux pour dépenser moins
En premier lieu, l’endettement préoccupant de la commune : il entraîne, d’une part des mesures de restriction d’aides aux bénéficiaires légitimes- suppression des abattements dans le calcul de la taxe d’habitation, par exemple- d’autre part, l’accélération de la vente du patrimoine communal.
Ré-orienter les objectifs des opérations immobilières
La ville semble florissante : les nouvelles constructions qui s’élèvent dans les différents quartiers tendraient à en témoigner.
Mais-nous l’avons dénoncé à maintes reprises- cette densification du parc privé se fait au détriment du logement social destiné aux ménages les plus modestes : le logement très social (loyer= 5,75 euros/m2) en est pratiquement exclu. Par ailleurs, le parc d’habitat actuel ne répond pas aux besoins d’une demande diversifiée : il y a un déficit, voire une absence de logements-passerelle, de logements partagés favorisant le lien social. Et il n’y a toujours pas de foyer d’accueil de Jeunes en difficultés accompagnés par les Services sociaux, foyer pourtant réclamé de longue date.
La ZAC Arsenal offrait une magnifique occasion de réaliser un véritable écoquartier. Hélas ! L’aménagement en cours densifie la zone sans apporter de réponses aux besoins de la population et à l’exigence de qualité : insuffisances des contrainte énergétiques en matière de construction, espaces paysagers plus ou moins sacrifiés, indigence des mesures concernant la mobilité, absence d’esprit d’innovation architecturale, espace culturel ignoré, coût excessif du complexe sportif. Triste constat que nous soulignons : la logique économique prime sur les préoccupations sociales et qualitatives. La même logique est à l’œuvre dans l’opération Richelieu-Masséna. L’alignement d’immeubles en bordure de voie gâche la vue sur le jardin public situé par derrière dont la jouissance se trouve en quelque sorte « privatisée »… au profit des promoteurs.
Nous revendiquons une autre politique
Mais rien n’est figé et il est possible d’infléchir cette politique. Les grandes opérations ne sont pas achevées. De nouveaux aménagements sont envisagés : les projets concernant le secteur de l’ancienne Poste, la place Jean-Jaurès sont encore à l’état d’élaboration. Tous ces projets méritent une réflexion citoyenne pour un aménagement plus harmonieux et plus respectueux de notre environnement grâce aux moyens dont dispose une Ville : ZAC, Plan local d’urbanisme et de déplacement.
Nous avons représenté l’alternative possible et nous comptons bien persévérer dans cette voie.