La rentrée

La rentrée est là et déjà les déclarations politiques sont nombreuses. Les attaques contre le nouveau Président et son gouvernement sont nombreuses. Normal de la part de la droite et de mouvements qui ne se reconnaissent pas pleinement dans le nouveau pouvoir. Mais où en sommes-nous ?

 

En 100 jours le gouvernement et les députés, lors de la session extraordinaire de l’Assemblée Nationale ont bien progressé. Rappelons rapidement le bilan de cette session et des premières mesures gouvernementales :

–         Augmentation du SMIC

–         Révision  du système de retraites et retour à la retraite à 60 ans pour les carrières très longues

–         Baisse des salaires des patrons des entreprises du secteur public

–         Hausse de l’allocation de rentrée scolaire

–         Abandon de la TVA sociale, abandon des mesures les plus injustes en matière fiscale du précédent gouvernement

–         Ajout d’un volet relance au pacte de stabilité européen

Beaucoup, énormément, l’essentiel reste à faire. Mais la situation du pays est très dégradée. Cette dégradation tient beaucoup à la situation internationale. Elle tient aussi à la très mauvaise situation de l’Union Européenne qui ploit sous les déficits, par une gestion calamiteuse en Grèce et en Italie, par une crise immobilière sans précédent en Espagne. Il faut à la fois réduire les déficits et relancer l’économie car sans relance, pour reprendre la vieille formule « nous mourrons guéris ».

La droite s’agite et critique beaucoup. Mais les interventions sur la Syrie de l’ex Président et de ses proches sont elles crédibles alors que Bachar El Assad a été reçu à deux reprises à l’Elysée, en 2008 et 2010 (comme le fut Khadafi). La droite tente de faire oublier les dissensions entre les candidats à la présidence de l’UMP et le flou de ses positions, par rapport au Front National

Les difficultés de la droite ne doivent pas être pour nous un alibi. La reconstruction de notre appareil productif, l’amélioratiuon de la situation du secteur éducatif, le retour à une certaine paix sociale dans le banlieues, un traitement décent du problème des Roms sont des priorités

Comme le faisait remarquer avec humour un éditorialiste, 100 jours sont passés mais il nous reste 1700 jours avant les prochaines présidentielles !!

Jean-Pierre Favennec

Secrétaire de Section

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