Quelle ville voulons-nous ?

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Une qualité architecturale et des aménagements urbains garants de qualité de vie

L’urbanisation accélérée s’est souvent développée à Rueil de façon désordonnée, sans réflexion architecturale et paysagère suffisante.

Il est donc urgent de mettre en œuvre les révisions indispensables.

Une densification raisonnée

La densification urbaine doit se fonder sur la notion qualitative de densité ; la densité n’est pas plus élevée dans un ou deux petits immeubles regroupant 36 familles que dans deux rues desservant une douzaine de maisons jumelées avec jardins, et l’étalement est bien moindre, donc préserve l’environnement.

Ce qui compte, c’est le rapport entre compacité et aération, entre bâti et végétal, la diversité des formes : variété des hauteurs de construction, variété des façades et des dispositions qui vise à rompre l’uniformité (le long des grands axes comme l’avenue P. Doumer), aménagements de places dégagées.

Le futur écoquartier du Plateau doit se prêter à ce renouvellement de la conception urbanistique et paysagère, respectant les règles du Développement Durable.

La densification se justifie en particulier dans des secteurs aérés potentiellement densifiables en habitat mixte collectif et individuel.

Par ailleurs, de nombreux bureaux vacants (plus de 100.000 m2 à Rueil) dévorent un espace qui pourrait être mieux utilisé et réparti en fonction des besoins (en logements ou en locaux pour PME par exemple).

Promouvoir les mixités urbaines et la cohésion sociale

Il convient d’encourager les mixités urbaines afin que cohabitent différentes sortes de sociabilités, différentes générations. Favoriser le vivre-ensemble doit constituer l’objectif majeur de la politique municipale.

Une politique du logement

Le déficit criant de logements n’est plus à souligner.

Certes, la commune n’est qu’un acteur du logement parmi d’autres (dont l’Etat), mais elle a un rôle important à jouer : elle a la maîtrise les sols avec le PLU-plan local d’urbanisme- et elle accorde les permis de construire ; elle supervise les opérations d’aménagement urbain grâce aux dispositifs des ZAC-zone d’aménagement concerté ; elle dispose d’un droit de réservation sur un certain nombre de logements sociaux et de la délégation du contingent préfectoral (au total, environ 2600 logements sociaux sur les 6500 que compte la ville).

Diversifier la production de logements

Afin que chacun puisse accéder à un logement :

Il faut examiner les différentes manières de mobiliser le foncier pour diminuer l’impact de son coût sur la construction : (obtenir la cession à bas prix de terrains appartenant à des Collectivités publiques-terrain de l’Otan par exemple) ; utiliser le droit de préemption renforcé- limité à l’opération en cours dans le secteur Péri/Doumer pour l’instant ; se servir de l’ULS –usufruit locatif social-système qui permet de diminuer les coûts et donc de pratiquer des tarifs locatifs modérés à destination de ménages à revenus moyens.

Il faut également :

– étudier sérieusement la possibilité de convertir des immeubles vacants en résidences de différents types (pour étudiants, jeunes débutant professionnellement…).

– mettre en œuvre des Opérations d’amélioration de l’habitat (OPAH) pour obtenir de la part des bénéficiaires subventionnés des tarifs de loyer abordables ;

– inscrire comme priorité la création de logements-passerelle, encore inexistants à Rueil, pour accueillir des personnes en grande difficultés dans le cadre d’un accompagnement social et pour une durée limitée ;

– autoriser l’accession à la propriété sociale seulement dans les quartiers saturés.

Développer le parc social

Un effort significatif doit être fourni, en portant à 35% la règle exigeant « 30% de logements sociaux dans toute construction d’au moins 900 m2 », dans certaines opérations proches du centre-ville. Il faut aussi mieux répartir ce type d’habitat dans la ville, et préférer les petites unités plus en cohérence avec le souci de mixité sociale.

Adapter le parc social à la demande

La majorité des nouveaux logements sociaux-PLS- se classent dans la catégorie supérieure de loyer avec un tarif locatif de 12 euros/m2 charges en sus. Or loger les familles à revenus modestes nécessite des logements de type PLUS- loyer d’environ 6,3 euros/m2- et surtout de logements « très sociaux »-PLAI- seulement 1,5% du parc social- dont le tarif locatif dépasse à peine 5 euros/m2.

Il faut renforcer l’action de la commune en faveur des plus démunis, car il est scandaleux que les plus pauvres, exclus du logement social faute de ressources suffisantes, soient contraints de se loger dans le parc privé avec un taux d’effort de 40%, voire plus :

Il faut donc intégrer dans les nouveaux programmes (en particulier ceux qui font l’objet d’une convention avec le Conseil Général (ex : le programme Péri/Doumer) des logements extrêmement aidés ; et engager des conventions de partenariat avec des associations reconnues compétentes  pour l’acquisition et la gestion de logements très sociaux à destination de familles qui ont du mal à gérer leur budget et à s’intégrer et requièrent de ce fait un accompagnement social soutenu.

Introduire plus de transparence dans le système d’attribution des logements sociaux

L’Opposition doit enfin être représentée au sein de la commission d’attribution

Ces propositions doivent conduire à remodeler Rueil en tenant davantage compte des besoins à venir, mais également d’un vivre-ensemble auquel aspirent les Rueillois.

L’avenir de notre ville se dessine à l’occasion des élections municipales ; nous vous invitons à échanger avec nous autour de nos propositions.

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